Lexique Dauphinois
n'empêche que exp.
Quand même.
- Les gratons, c'est dur à digérer : n'empêche que c'est drôlement bon !
neuvaine n. f.
A l'origine, période de neuf jours de prières, par laquelle on demandait une grâce.
Puis période longue pendant laquelle un ivrogne ne dessaoûle pas.
- T'as pas vu l'Emile ?
- - Penses-tu ! il est en pleine neuvaine !
nia, niarée, niatée n. f.
Ensemble des enfants d'une même famille.
- Avec toute sa nia, le Louis, il manque pas de soucis !
niakaku, niaque-a-cul n. m.
+
D'une niaiserie extrême,avec une notion d'apathie.
- On peut rien lui confier, il a laissé filer les poules : quel niaque-à-cul !
niaker, niaquer v. t.
Se dit d'un chien qui mord superficiellement, en pinçant seulement le vêtement et la peau.
- Le César des Martin, c'est le vrai faux-cul : il vous laisse passer, et il vous niaque par derrière.
niaule, nioule n. f.
+
Pleurs prolongés et plaintifs :
- avoir la nioule
nichuire, (nichouire en brionnais) n. f.
Contribution Chantal Hugouvieux
Personne difficile sur la nourriture, capricieuse, dédaigneuse.
- Quelle nichuire ! Elle refuse de manger son jambon sous prétexe qu il y a un peu de gras.
nier, niar en brionnais adj.
Contribution Chantal Hugouvieux
nière n. f.
+
Contribution Chantal Hugouvieux
Puce (de l'adjectif nier).
niffle n. f.
Morve, "chandelle".
- Mouche-toi, tu as la niffle au nez !
nigodème, niquedouille n. m.
+
Pas dégourdi (avec un rien de gentillesse dans l'expression).
- Brougre de nigodème, tu te feras toujours avoir par les filles !
noinante, nonante adj.
Quatre-vingt-dix.
- Ils se sont mariés en dix neuf (prononcer neu) cent nonante et un.
nom de foutre exp.
Contribution personnaz frederic
Nom de dieu, ou nom de gu.
- Nom de foutre, les vaches se sont sauvées du champ.
nuit (se mettre de ..., rentrer de ...) n. m.
Rentrer chez soi après que la nuit soit tombée.
- On va prendre du souci, je voudrais pas rentrer de nuit.
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