Quel con mais quel con ! Cette réplique culte des guignols au moment de la dissolution de Chirac me semble des plus adaptées à la situation actuelle.
Le Grand Stratéguerre de l'Elysée a une fois de plus fait la preuve de sa grande clairvoyance. Lui qui s'attendait à nommer son Golgoth Bardella, comme à chaque épisode il finit toujours dans les choux.
Alors certes, pas de majorité absolue pour le NFP mais on a évité un réveil douloureux lundi matin en République fasciste.
Alors que l'Arcom décide en ce moment de la réattribution des canaux des merveilleuses chaînes d'information pluraliste que sont CNews, C8 et BFN entre autres, je rappelle à un certain Cyril H. qu'il ne faut pas qu'il oublie de préparer ses valises. Bon on veut bien être gentil et lui laisser le temps de s'organiser un peu. Le temps de trouver un logement à Dubaï. Tu verras, y'a plein d'influenceuses sympas là bas. Je te verrais bien faire quelques petits tutos tunning dans les dunes...
Sinon une autre nouvelle réjouissante. Le vol quasi sans faute de la première Ariane 6.
GO ARIANNE 6!!!
Journal de bord du Nautilus : 26/06/2024
Stupeur hier matin en écoutant la matinale de France Culture, Guillaume Erner annonce tranquillement qu'il reçoit Mathieu Bock-Côté (chroniqueur, éditotialiste, propagandiste, idéologue fasciste de CNews) pour venir parler des élections législatives.
On prépare gentiment la privatisation de Radio France et la reprise en main par l'extrême droite bollorisée du service publique. Après l'éviction de Guillaume Meurice et par voie de conséquence de l'émission très populaire "Le Grand Dimanche Soir" de Charline Vanhoenacker sur France Inter, c'est la dernière émission diffusée par Radio France que j'écoutais encore qui tombe à son tour. Je suppose qu'Erner n'a pas eu son mot à dire mais malgré tout il y a la conscience journalistique (bien qu'Erner ait fait preuve d'une vision clairement pro gouvernement d'extrême droite israélien sur le conflit à Gaza).
Désormais, l'info libre ne se trouve plus que sur le Net. Me revient en mémoire une chanson tristement prémonitoire de Louis Chedid, Anne ma soeur Anne , reprise ici par la famille Chedid.
Dans cette période sombre, rions un peu en attendant la mort :
On prépare gentiment la privatisation de Radio France et la reprise en main par l'extrême droite bollorisée du service publique. Après l'éviction de Guillaume Meurice et par voie de conséquence de l'émission très populaire "Le Grand Dimanche Soir" de Charline Vanhoenacker sur France Inter, c'est la dernière émission diffusée par Radio France que j'écoutais encore qui tombe à son tour. Je suppose qu'Erner n'a pas eu son mot à dire mais malgré tout il y a la conscience journalistique (bien qu'Erner ait fait preuve d'une vision clairement pro gouvernement d'extrême droite israélien sur le conflit à Gaza).
Désormais, l'info libre ne se trouve plus que sur le Net. Me revient en mémoire une chanson tristement prémonitoire de Louis Chedid, Anne ma soeur Anne , reprise ici par la famille Chedid.
Dans cette période sombre, rions un peu en attendant la mort :
Journal de bord du Nautilus : 25/06/2024
Bon c'est vrai que je n'avais pas forcément été super emballé par Fury Road
qui avait déjà son lot de défaut mais quand même, il y avait une certaine jubilation dans le rythme effréné du montage. On avait l'impression d'un Mad Max 2
dans lequel on aurait étiré les scènes d'action à l'extrême tout en supprimant tout ce qui pourrait laisser au spectateur le temps de respirer. Bien-sûr on avait déjà un peu perdu en réalisme avec l'introduction massive d'effets spéciaux numériques mais c'était relativement bien masqué par la photo surréaliste de l'ensemble, un peu comme dans 300
par exemple.
Je me rendais donc à la séance de FURIOSA avec moyennement d’enthousiasme. Et là, le choc. J'ai eu l'impression de voir un remake de Fury Road mais en beaucoup moins bien. Un peu comme la suite de 300, 300 : la naissance d'un empire . Aucune surprise, que du réchauffé, tout a déjà été montré dans Fury Road.
Mais le pire ce sont les effets numériques. Je n'avais pas vu d'effets aussi mauvais depuis bien longtemps. Tout est faux, aucune cohérence, tout fait plastique. Même les fonds verts se voient ! Bref, à aucun moment on arrive à rentrer dans une scène à cause de cet usage immodérés d'effets numériques ringards. Même dans des travellings larges, on voit le décor (les montagnes) incrusté, alors qu'une pauvre série française fait mieux avec de simples plans drone.
La distribution est à l'avenant. Anya Taylor-Joy , que j'aime beaucoup, n'arrive pas à la cheville de Charlize Theron . Le seul qui arrive à se sauver du naufrage est Chris Hemsworth en méchant à l'humour décalé qui arrive à faire vivre son personnage.
Furiosa, qui se voulait te tremplin pour de futurs épisodes de la saga va sans doute signer son arrêt de mort. Le box office catastrophique sans doute du au bouche à oreille dévastateur ne permettra sans doute pas à George Miller de s'amuser encore avec son jouet. Mais finalement, est-ce un mal ? Il y a tant d'autres projets à inventer...
Je me rendais donc à la séance de FURIOSA avec moyennement d’enthousiasme. Et là, le choc. J'ai eu l'impression de voir un remake de Fury Road mais en beaucoup moins bien. Un peu comme la suite de 300, 300 : la naissance d'un empire . Aucune surprise, que du réchauffé, tout a déjà été montré dans Fury Road.
Mais le pire ce sont les effets numériques. Je n'avais pas vu d'effets aussi mauvais depuis bien longtemps. Tout est faux, aucune cohérence, tout fait plastique. Même les fonds verts se voient ! Bref, à aucun moment on arrive à rentrer dans une scène à cause de cet usage immodérés d'effets numériques ringards. Même dans des travellings larges, on voit le décor (les montagnes) incrusté, alors qu'une pauvre série française fait mieux avec de simples plans drone.
La distribution est à l'avenant. Anya Taylor-Joy , que j'aime beaucoup, n'arrive pas à la cheville de Charlize Theron . Le seul qui arrive à se sauver du naufrage est Chris Hemsworth en méchant à l'humour décalé qui arrive à faire vivre son personnage.
Furiosa, qui se voulait te tremplin pour de futurs épisodes de la saga va sans doute signer son arrêt de mort. Le box office catastrophique sans doute du au bouche à oreille dévastateur ne permettra sans doute pas à George Miller de s'amuser encore avec son jouet. Mais finalement, est-ce un mal ? Il y a tant d'autres projets à inventer...
Journal de bord du Nautilus : 08/04/2024
Déjà trois visionnages en salle de la seconde partie de la trilogie Dune de Denis Villeneuve
et l'émotion est toujours aussi intense.
Que dire sinon que Villeneuve a su utiliser un budget en hausse par rapport au premier volet de manière optimal. Il crée une nouvelle référence visuelle pour la SF au cinéma. Les puristes détecterons bien quelques modifications par rapport au livre mais l'esprit est parfaitement respecté. Le premier volet était une exposition de l'univers pour permettre à ceux qui n'ont pas lu les livres de comprendre ce monde subtil. Le second volet peut se permettre alors de rentrer dans le vif du sujet à savoir l'intrication de la politique et de la religion. Les amateurs d'action pure seront sans doute frustrés mais ce qui fait la force du livre ce sont tous les enjeux de pouvoir qui gravitent autour de l'épice. Malgré ce côté cérébral, Villeneuve nous gratifie quand même de scènes spectaculaires comme le combat dans l'arène mais surtout la première chevauchée de Paul sur un ver des sables. Même après la troisième projection, les senstions sont toujours aussi puissantes.
Ce second opus est centré autour des Fremens. Avec Paul et Jessica, on découvre la richesse de leur culture et la valeur de leur combat pour la liberté. Une bonne partie des dialogues est directement dans leur langue qui s'inspire beaucoup comme dans le livre de l'arabe du désert. Si vous voulez approfondir le sujet, vous pouvez voir la vidéo que l'excellent Linguisticae consacre à ce sujet.
Concernant la bande son, on a une atmosphère encore plus puissante que le premier volet et la musique de Hans Zimmer place le thème de Chani au centre de sa composition ce qui est logique dans la mesure où le rôle joué par la sublime Zendaya est véritablement central dans ce second opus contrairement au premier film ou dans les livres de Herbert où le personnage est secondaire. Villeneuve a fait ce choix judicieux qui ajoute beaucoup d'émotions à la relation avec Paul.
Pour résumer, ce second film est une réussite totale de mon point de vue et on attend avec impatience le troisième film qui terminera probablement en feu d'artifice la trilogie. Il est évident que Villeneuve ne peut pas adapter l'ensemble de la saga qui nécessiterait plusieurs autres films mais on ne peut pas en vouloir au réalisateur le plus talentueux de son temps d'avoir envie de montrer autre chose. Legendary a quand même négocié le fait que Villeneuve s'attaque immédiatement au troisième opus et mette temporairement de côté son adaptation de Nuclear War: A Scenario. Il se murmure également que le réalisateur envisagerait la mise à l'écran du chef d'oeuvre d'Arthur C. Clarke "Rendez-vous with Rama"...
Pour terminer, si vous voulez une critique plus rigolote de ce deuxième opus, vous pouvez visionner l'excellent "De Deux" de l’inénarrable Ian Solo de la chaine 12 parsecs.
Que dire sinon que Villeneuve a su utiliser un budget en hausse par rapport au premier volet de manière optimal. Il crée une nouvelle référence visuelle pour la SF au cinéma. Les puristes détecterons bien quelques modifications par rapport au livre mais l'esprit est parfaitement respecté. Le premier volet était une exposition de l'univers pour permettre à ceux qui n'ont pas lu les livres de comprendre ce monde subtil. Le second volet peut se permettre alors de rentrer dans le vif du sujet à savoir l'intrication de la politique et de la religion. Les amateurs d'action pure seront sans doute frustrés mais ce qui fait la force du livre ce sont tous les enjeux de pouvoir qui gravitent autour de l'épice. Malgré ce côté cérébral, Villeneuve nous gratifie quand même de scènes spectaculaires comme le combat dans l'arène mais surtout la première chevauchée de Paul sur un ver des sables. Même après la troisième projection, les senstions sont toujours aussi puissantes.
Ce second opus est centré autour des Fremens. Avec Paul et Jessica, on découvre la richesse de leur culture et la valeur de leur combat pour la liberté. Une bonne partie des dialogues est directement dans leur langue qui s'inspire beaucoup comme dans le livre de l'arabe du désert. Si vous voulez approfondir le sujet, vous pouvez voir la vidéo que l'excellent Linguisticae consacre à ce sujet.
Concernant la bande son, on a une atmosphère encore plus puissante que le premier volet et la musique de Hans Zimmer place le thème de Chani au centre de sa composition ce qui est logique dans la mesure où le rôle joué par la sublime Zendaya est véritablement central dans ce second opus contrairement au premier film ou dans les livres de Herbert où le personnage est secondaire. Villeneuve a fait ce choix judicieux qui ajoute beaucoup d'émotions à la relation avec Paul.
Pour résumer, ce second film est une réussite totale de mon point de vue et on attend avec impatience le troisième film qui terminera probablement en feu d'artifice la trilogie. Il est évident que Villeneuve ne peut pas adapter l'ensemble de la saga qui nécessiterait plusieurs autres films mais on ne peut pas en vouloir au réalisateur le plus talentueux de son temps d'avoir envie de montrer autre chose. Legendary a quand même négocié le fait que Villeneuve s'attaque immédiatement au troisième opus et mette temporairement de côté son adaptation de Nuclear War: A Scenario. Il se murmure également que le réalisateur envisagerait la mise à l'écran du chef d'oeuvre d'Arthur C. Clarke "Rendez-vous with Rama"...
Pour terminer, si vous voulez une critique plus rigolote de ce deuxième opus, vous pouvez visionner l'excellent "De Deux" de l’inénarrable Ian Solo de la chaine 12 parsecs.
Journal de bord du Nautilus : 05/01/2024
Découverte récente pour ma part alors que ça fait des années qu'ils streament sur le Net.
Pomplamoose est un collectif musical originaire de la côte ouest (San Francisco). Le groupe tourne autour de la sublime Nataly Down et de son compère Jack Conte .
Ils sont spécialisés dans la reprise de chansons pop funk et electro et notamment dans le mashup, procédé tendant à mélanger plusieurs morceaux dans la même chanson comme par exemple, celle-là :
ou celle-ci :
Leurs performances intègrent au gré des besoins une foultitude d'artistes tous et toutes aussi talentueuses les unes que les autres. Ils ont un petit faible pour le répertoire des Daft Punk au point d'avoir sorti un album de leurs covers.
Ils ont aussi un faible pour les chansons françaises (Nataly est parfaitement bilingue). Bref, on ne se lasse pas d'explorer leur chaine pour y dénicher des pépites.
A savourer sans modération...
Pomplamoose est un collectif musical originaire de la côte ouest (San Francisco). Le groupe tourne autour de la sublime Nataly Down et de son compère Jack Conte .
Ils sont spécialisés dans la reprise de chansons pop funk et electro et notamment dans le mashup, procédé tendant à mélanger plusieurs morceaux dans la même chanson comme par exemple, celle-là :
ou celle-ci :
Leurs performances intègrent au gré des besoins une foultitude d'artistes tous et toutes aussi talentueuses les unes que les autres. Ils ont un petit faible pour le répertoire des Daft Punk au point d'avoir sorti un album de leurs covers.
Ils ont aussi un faible pour les chansons françaises (Nataly est parfaitement bilingue). Bref, on ne se lasse pas d'explorer leur chaine pour y dénicher des pépites.
A savourer sans modération...